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L’Industrie 4.0 entraîne une forte digitalisation des processus industriels, mais aussi une augmentation significative de la communication et de la coopération entre les machines qui la composent. C'est le cas des véhicules industriels autonomes (VIA) et autres robots mobiles coopératifs qui se multiplient dans les usines, souvent sous forme de flottes de véhicules, et dont l'intelligence et l'autonomie augmentent. Le déploiement de flottes de VIA soulèvent plusieurs enjeux, qui dépendent tous de leur niveau réel d'autonomie: acceptation par les salariés, localisation des véhicules, fluidité du trafic, détection des collisions ou encore perception des véhicules face à des environnements changeants. La simulation permet alors de rendre compte des contraintes et exigences formulées par les constructeurs et futurs utilisateurs de ces VIA. Avant de tester à grande échelle des scénarios de circulation de VIA en situations industrielles parfois complexes, il est essentiel de simuler ces scenarios [1]. Les principaux avantages de la simulation des opérations des VIA sont largement présentés par Tsolakis et al.[2]: la simulation réduit le temps de développement et le coût d'un VIA, minimise les risques opérationnels potentiels liés au VIA, permet d'évaluer la faisabilité de différents scénarios de VIA à un niveau stratégique ou opérationnel, permet une compréhension rapide des opérations du VIA (dans des conditions de disponibilité limitée des données) et identifie les améliorations dans des configurations d’aménagement d’installations accueillant des VIA. Un autre avantage des simulations consiste à introduire des humains dans les scénarios afin de …