À partir de l’expérience de partage d’un programme de recherche entre le Centre de recherche sur les politiques publiques de l’Université de São Paulo et l’Institute of Local Government Studies de l’Université de Birmingham, cet article examine les défis auxquels sont confrontés les politologues et les administrateurs publics visant à la normalisation de concepts tels que la qualité de la démocratie et la flexibilité / incomplétude / rigidité institutionnelle. L’on discute non seulement que ces concepts doivent être contextualisés dans l’histoire, mais surtout qu’une telle contextualisation devrait tenir compte des relations entre la qualité de la démocratie et les modèles institutionnels. Sinon, l'analyse comparative ne permettra pas d'éclairer les différences (et les similitudes) qui caractérisent les cas étudiés.