Contribution à une épistémologie (critique et réflexive) des sciences de gestion, cette thèse de doctorat interroge l’existence d’une théorie de changement organisationnel et stratégique permettant de comprendre la réalité de ce phénomène de manière multidimensionnelle, non «scientiste» et sans empreinte managérialiste. L’originalité de cette recherche, qui s’ inscrit dans une perspective transdisciplinaire et fait appel à un éclairage philosophique, tient à la réponse apportée à cette question réflexive, à la fois cruciale, critique et latente dans le champ des théories du changement en management.

3 Se livrant à un cheminement d’une grande rigueur et originalité, l’Auteur esquisse une nouvelle heuristique (dans le champ) des sciences de gestion qui replace le sujet connaissant au centre de la perspective investigatrice. C’est pourquoi il interroge la fabrique de la stratégie de «(non-) changemen» organisationnel, au travers d’une approche relationnelle inédite. Prenant à contre-pied un impensé managérial (la présence nécessaire d’une stratégie du changement),