Abstract: Most members of Parliament, as well as many Canadians, believe that the House of Commons should play a more direct role in policy making. This is particularly evident in the standing committee system, where MPS consider a successful committee to be one that has a direct influence on government policy. However, these policy‐making expectations conflict with the reality of both the highly partisan Canadian House and the structure of the Westminster style of cabinet government and obscure the roles of scrutiny and education, which committees do perform effectively. Through a case study of the standing committee on finance and its 1989 investigation of the government's GST technical paper, we see that committee members tend to focus solely on policy making. By contrast, the government and many interest groups use the committee more as a public forum, often to communicate with each other. The real effect of committee members on policy‐making is difficult to gauge and is intertwined with the committee's public‐forum role. In an age of public disillusionment with Parliament and politicians, the gap between expectations and reality must be reconciled; however, this requires work on both sides. Governments and parties could relax their hold on committee members and actively seek out areas where committees can play a role in the policy‐making process. In turn, committees must reconcile themselves to the reality of the Westminster system and be realistic in their policy‐making expectations.
Sommaire
La plupart des députés ainsi que de nombreux Canadiens pensent que la Chambre des communes devrait jouer un rôle décisionnel plus direct dans la formulation des politiques. Ceci est particulièrement évident dans le cadre du système des comités permanents, oú les députés considèrent que seuls les comités qui influent directement sur les politiques gouvernementales font du bon travail. Cependant, ces attentes en ce qui concerne la formulation des politiques se heurtent, d' aune part, à la réalité d'une Chambre des communes fortement divisée et partisane et, d' autre part, à la structure gouvernementale style Westminster, axée sur le Conseil des ministres. Par ailleurs, ces arterites ignorent le travail d'analyse et d' éducation qui est tres bien fait par les comités. Une étude de cas du Comité permanent des finances et de son enquête menée en 1989 sur la présentation technique du gouvernement concernant la TPS montre bien que les membrés des comités ont tendance à se concentrer uniquement sur la formulation des politiques. Par contre, le gouvernement et de nombreux groupes & d'intérêt utilisent les comités en tant que forum public, souvent pour communiquer entre eux. Il est difficile d'évaluer l' effet réel qu'ont les membres des comités sur la formulation des politiques; cet effet est imbriqué dans le rôle de forum public du comité. À une époque oú le public est désillusionné par le Parlement et les politiciens, il faut combler l' écart entre les attentes et la réalité, mais cela exige que les deux côtes y mettent du leur. Les gouvernements et les partis politiques pourraient relâcher leur emprise sur les membres des comités et trouver des domaines dans lesquels les comités puissent jouer un rôle dans la formulation des politiques. À leur tour, les comités devraient se faire à la réalité du système Westminster et adopter une attitude réaliste en ce qui concerne leurs attentes face à la formulation des politiques.